En 2025, la pose de covering quand on débute attire de nombreux débutants séduits par le potentiel créatif et économique de ce secteur, en forte croissance. Près de 60 % des nouveaux poseurs pratiquent des tarifs inférieurs au marché pour se faire une clientèle, une stratégie qui pose des risques financiers importants lors de la première année d’activité. Sur un marché où un covering complet sur une citadine oscille entre 1 500 € et 3 000 €, il devient stratégique pour les débutants d’adopter une grille tarifaire réaliste pour durer.

Tendances de tarification chez les débutants

Les débutants proposent souvent des tarifs compromis pour gagner rapidement leurs premiers clients. Cette stratégie se manifeste fréquemment sur les prestations partielles (capot, toit, rétroviseurs) offertes parfois à prix coûtant ou légèrement au-dessus afin d’alimenter leur portfolio.

Un relevé tarifaire réalisé en 2025 auprès d’entreprises du secteur telles que Majado, MZS Design et AB Glass montre que le prix standard d’un covering total pour une citadine varie entre 1 500 € et 3 000 € selon la qualité des films et la complexité de la pose, tandis que le covering partiel se situe entre 200 € et 600 €.

Covering partiel : 200 € – 600 €

Covering complet : 1 500 € – 3 000 €

Majado applique des tarifs allant de 2 000 € à 3 000 € pour un covering complet sur citadine, alors que MZS Design à Toulouse démarre autour de 1 800 € pour du vinyle standard, montant pouvant atteindre 3 500 € pour des finitions premium.

Conséquences financières lors de la première année

Pratiquer des tarifs très bas compromet la marge car les coûts annexes restent fixes ou peu compressibles. Le coût des films de qualité professionnelle, estimé à environ 300 € pour une citadine en covering complet, couplé aux frais liés au matériel de pose, déplacements, formation, ainsi que l’amortissement du matériel, sont rarement couverts par des prix trop bas.

Une formation d’initiation coûte habituellement entre 1 500 € et 1 900 € pour une session de 3 jours. L’amortir sur des prestations sous-évaluées est difficile.

Tenter de rattraper un positionnement tarifaire en hausse après quelques mois s’avère complexe : beaucoup de clients choisissent leur poseur surtout au regard du prix, ce qui provoque un risque élevé de perte de clientèle.

Cette dynamique généralise la sous-valorisation du métier, affaiblissant la profession localement, surtout là où les jeunes poseurs n’ont pas encore gagné en agilité ou compétences nécessaires.

Approche recommandée pour établir ses tarifs

Il est recommandé d’intégrer tous les coûts réels dans le calcul des prix :

Matériaux : films de qualité avec garantie 5 à 7 ans, accessoires professionnels nécessaires.

Temps de travail : 15 à 25 heures pour un covering complet, y compris préparation et finition.

Formation : investissement initial entre 1 500 € et 1 900 €.

Frais annexes : déplacements, communication, location d’espace.

Adopter une tarification responsable autour des prix du marché permet d’assurer la viabilité financière, la crédibilité et l’attractivité professionnelle.

Exemples concrets d’entreprises établies

Majado propose une fourchette de 2 000 € à 3 000 € pour covering complet sur citadine, mettant en avant des films haut de gamme.

Center Film pratique entre 1 500 € et 2 000 €, variable selon véhicule et complexité.

MZS Design à Toulouse facture dès 1 800 € pour un film standard, montant atteignant 3 500 € pour finition premium.

Pour du covering partiel, les prix démarrent autour de 200 €, ce qui peut servir de référence pour les débutants sans se limiter à ce tarif dans la durée.

Perspectives et tendances 2025

La demande croissante sur le marché, notamment auprès des particuliers cherchant personnalisation et protection, soutient une dynamique positive. Le recours à des films durables et des techniques avancées valorise la prestation au-delà du simple rapport qualité/prix.

Le marché devrait continuer à se structurer, en particulier avec la montée des standards de formation et de garantie. Cela pousse les jeunes poseurs à envisager leur entrée avec pragmatisme, en équilibrant investissement, compétences et tarifs adaptés.